En mai, fais ce qu’il te plait ! et on ne s’en est pas privées !
On est allées rencontrer pour Objectif R, trois commerçant.e.s du Minervois au Caroux, qui œuvrent pour développer l’achat de textile en seconde main. Une chouette idée pour continuer à s’habiller tout en luttant contre la pollution de l’industrie textile.
Et en plus, c’est bien pour le porte-monnaie !
On commence notre tour par Seconde vie, à Riols
Isabelle CAYUELA et Ange TOE, CdCMC
Objectif R : Bonjour, Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Vanessa OSTYN, j’ai 43 ans et 3 enfants.
Je suis originaire du Nord. Je vis dans la région depuis 7 ans, et je ne la quitterai pour rien au monde !
ObjR : est-ce que vous pouvez nous dire où nous sommes ?
VO : Nous sommes dans le magasin Seconde Vie, à Riols.
Ouvert depuis le 8 avril.
ObjR : Quel est le principe de votre boutique ?
VO : Trouver de quoi s’habiller en seconde main, se faire plaisir à petit prix
Et se rencontrer
L’idée de tisser du lien social me plait assez.
ObjR : Que trouve-t-on chez vous ?
VO : Des vêtements de seconde main, pour femme, homme et enfant
Pour femme, on trouve des vêtements de petite taille à grande tailles. Il y a aussi des chaussures et des accessoires comme des sacs à mains, des chapeaux, des bijoux. Là c’est un stock neuf, pour les bijoux.
Pour les enfants, j’ai essayé le premier âge, mais j’ai remarqué que les parents ont déjà l’habitude de troquer. Du coup, j’ai adapté et je propose du 2-16 ans.
Chez moi, on trouve son bonheur entre 4 et 20 €
Il y a aussi quelques une de mes créations : je fabrique par exemple des chouchous pour s’attacher les cheveux, à partir de pièces qui ne sont pas vendables.
ObjR : Comment vous est venue cette idée ?
VO : Côté professionnel, j’ai toujours travaillé dans le commerce : j’aime le contact avec les gens, la rencontre, le fait d’apporter quelque chose aux autres.
Côté personnel, j’utilisais beaucoup sur Vinted, Le Bon Coin ou , mais comme on ne peut pas essayer, je trouvais que c’était une grosse contrainte.
L’idée de faire une boutique de vêtement d’occasion me trottait dans la tête depuis longtemps. Quand j’ai visité le local à Riols, ça a été comme une évidence pour moi.
ObjR : Boutique d’occasion, il n’en a pas beaucoup dans le coin ?
VO : Oui, mais il me semble que ça répond à un vrai besoin. C’est difficile de boucler les fins de mois
On a tout aménagé nous-mêmes, avec mes parents, mes enfants et mon mari : ils me soutiennent beaucoup. J’ai voulu qu’on reste dans l’idée de réemploi : on a utilisé des palettes pour réaliser les portants, des pots de yaourts en verre comme pots de fleurs suspendus dans la vitrine, etc.
ObjR : Et comment cette nouvelle boutique a été reçue ?
VO : Très bon accueil
J’ai ressenti un réel besoin pour les vêtements, mais aussi, d’un endroit où se rencontrer. Le lieu trouve aussi un rôle social.
Je change mon stock toutes les semaines, tout comme la boutique. On peut donc trouver des nouveautés chaque semaine !
ObjR : Boutique d’occasion, comment vous approvisionnez-vous ?
VO : J’ai un stock. Il m’arrive de racheter des vêtements à des particuliers, entre 50 centimes et 1 euro la pièce.
Je reçois aussi des dons. D’ailleurs, ça m’a surprise : je ne m’attendais pas à ce que les gens me propose autant de vêtements gratuitement. Mais ils préfèrent me les donner, plutôt que de les mettre au Relais.
ObjR : Si on veut venir chez Seconde Vie, comment ça se passe ?
VO : La Boutique est ouverte du mercredi au dimanche matin
Du mercredi au samedi de 9h à midi et de 14h30 à 18h30
Et le dimanche matin de 9h30 à 12h30.
On est encore en phase de test : il se pourrait que les horaires évoluent pour l’été.
J’ai une page Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=100091258346880
Secondemain34220@gmail.com
Le mois prochain, on vous donne rendez-vous à Olonzac, à La Fripe c’est chic.