On est d’accord, « vacances » ne rime pas forcément avec « gestion des déchets », et pourtant, nous continuons à en produire pendant nos congés. Il est un métier, qui est très concerné du Minervois au Caroux, c’est celui d’hébergeur : elle et lui nous accueillent lors de notre pause, alors comment font-ils pour faire passer le message à leurs hôtes?
Nous sommes allées à la rencontre de 4 d’entre elles et eux : à Azillanet ou à St-Vincent d’Olargues, à Vieussan ou Riols, en camping, en gîte ou en chambres d’hôtes, comment font ces professionnels pour accompagner les vacanciers sur la question de la gestion des déchets ? On vous dit tout !
Interview de Birgit et Emile DEBOISSEZON au Domaine de Miravel à VIEUSSAN
Karen SULTER, Centre Cebenna
Karen : Vous êtes exemplaire sur le territoire du Minervois au Caroux en matière de gestion de déchets. Aussi, on voudrait savoir ce que vous avez mis en place ?
Birgit et Emile : Le Domaine de Miravel situé au bord de l’Orb est un terrain verger de 5 ha en terrasses avec un grand bâtiment de meunier datant de 1832 et l’ancien moulin à eau du 15ème siècle. Eco-restauré depuis 2001, ce grand gîte accueille et héberge maintenant des groupes de 24 à 36 personnes, en général en gestion libre, pour des vacances, des fêtes de famille et cousinades, des séjours thématiques ou des séminaires. Les séjour durent au moins 2 nuitées, allant jusqu’à 2 semaines.
La question des déchets se traite donc à deux niveaux, celui de l’hébergeur et celui des hôtes séjournant au Domaine.
Le Domaine a été éco-rénové, agrandi et géré selon les principes de développement durable. Il est labellisé Valeurs Parc et Clef Verte depuis longtemps et notre démarche en matière de déchets s’inscrit donc dans une approche plus globale en faveur de l’environnement et de l’économie sociale et solidaire. Nous répondons à ce titre chaque année à un questionnaire Clef Verte de 110 questions, dont actuellement 16 sur les déchets.
En matière du tri des déchets à charge de l’hébergeur, les questions portent sur la mise en place et affichage des règles du tri sélectif et du compostage, la fréquence de la collecte des déchets, les déchets dangereux et le poids et volume des déchets. En matière de réduction des déchets, elles concernent la suppression de vaisselle jetable et conditionnements individuels, le gaspillage alimentaire, l’utilisation de l’eau du robinet plutôt que des bouteilles plastiques, la limitation de papier d’impression et de brochures et une politique d’achat visant à réduire le volume de déchet et d’usage plastique. Nous répondons favorablement à toutes ces questions.
Par rapport à nos hôtes, notre rôle principal est donc de les sensibiliser à la réduction et le tri des déchets et mettre en place des mesures faciles à exécuter lors de leur séjour.
Quelques exemples de mesures mise en place pour nos hôtes :
- Un compost près de l’entrée de la maison principale pour faciliter son utilisation
- Signalisation efficace des règles de tri en vigueur
- Tri sélectif directement en cuisine
- Conteneurs rechargeables de savon et de produit vaisselle
Mesures mises en place pour la gestion du Domaine :
- Emploi systématique de matériaux de récupération lors de la réparation et la rénovation des bâtiments, ex : tuiles, meubles, anciens dossiers chaises et peintures de volets recyclés, cintres, portes manteau, anciens arceaux de piscine comme abri…
- Déchets verts supprimés car les branches coupées sont broyées sur place et le bois de chauffage (y compris celui issu des crues de l’Orb) est utilisé dans les poêles scandinaves
- Produits d’entretien en emballage de grand conditionnement (quand c’est possible)
- Déchets dangereux limités au stricte minimum (car Domaine sans pesticides) et stockés sans risque de pollution de l’eau et du sol et à l’abri des enfants
K : Comment cela est perçu ?
B&E : Les mesures sont généralement bien appréciées et appliquées par nos hôtes quand les instructions sont claires. Il est néanmoins primordial que les mesures indiquées soient simples á effectuer.
K : Est-ce que vous avez rencontré des difficultés particulières ?
B&E : Les difficultés de mise en œuvre résultent souvent des règles différentes à travers les Régions en France, voir les pays en Europe. Les hôtes se réfèrent ainsi aux règles de tri de leur région d’origine et ont parfois du mal à s’habituer aux nouvelles règles (qui de surcroît changent souvent).
La distance aux conteneurs de tri sélectif semble inversement corrélée avec l’enthousiasme pour ce tri, et cela est d’autant plus vrai que les déchets triés correspondent à une part de plus en plus importante des déchets. Avec de moins en moins de déchets non recyclables, il serait plus astucieux d’avoir moins de conteneurs (ou des conteneurs de plus petite taille) pour ce type de déchets. En revanche, des conteneurs pour les déchets triés seront les bienvenus près de notre Domaine, en plus ou en remplacement du conteneur actuel de déchets non recyclables. Des mesures simples pour porter les coûts de la collecte et le traitement des déchets à nos hôtes pourraient également stimuler nos hôtes à faire le tri et minimiser les déchets.
Nos hôtes ont mentionné le peu de consignes d’emballage utilisés dans le pays comme frein à réduire les déchets de verre en particulier, ils souhaiteraient également voire moins de suremballage dans les commerces.
K : . Est-ce que vous avez des conseils pour vos collègues pour convaincre vos hôtes ? des astuces qui pourraient être reproduites ?
B&E : Encourager au tri et à la réduction des déchets dès l’accueil des hôtes pour que cela se fasse tout au long du séjour (et non pas le dernier jour où il y a d’autres priorités), montrer l’exemple, montrer l’utilisation de la terre issue du compost ; Solutions ludiques plutôt que contraignantes…
Interview de Yohann et Caroline, Gîte « L’arbre & le nuage » à SAINT-VINCENT d’OLARGUES
Ange TOE, Communauté de communes du Minervois au Caroux
Ange : Vous êtes exemplaires sur le territoire du Minervois au Caroux en matière de gestion de déchets. Aussi, on voudrait savoir ce que vous avez mis en place.
Yohann et Caroline : Nous avons mis en place un tri sélectif des biodéchets, des emballages et du verre dans notre gîte « L’arbre & le nuage »
A : Comment cela est-il perçu ?
Y/C : Les personnes ont deux types de réaction : soit c’est complètement naturel et fluide de trier ses déchets, soit trier n’est pas une habitude et bien des questions se posent. Malgré cette différence, tout le monde joue le jeu.
A : Avez-vous avez rencontré des difficultés particulières ?
Y/C : Avant janvier, le système de tri des emballages et des papiers était très différent d’une collectivité à l’autre. Certains vacanciers intégraient donc déjà les emballages plastiques au tri, alors qu’ici, nous n’étions pas encore autorisés à tout mélanger. Depuis, l’extension des consignes de tri a été harmonisée pour toute la France et c’est parfait !
A : Comment avez-vous eu l’idée de mettre ça en place ?
Y/C : Pour nous c’est une évidence. Nous faisons le tri dans notre foyer alors il aurait été inconcevable de ne pas le prévoir pour le gîte.
A : Quelles ont été vos motivations ?
Y/C : Les travaux de rénovation ont été fait avec le plus possible de matériaux sains et respectueux de l’environnement (chaux, bois, …). C’est dans le même esprit que nous proposons le tri aux occupants du gîte : regrouper les déchets valorisables + produire moins de déchets non recyclables.
A : Avez-vous avez des conseils pour vos collègues pour convaincre leurs locataires ? des astuces qui pourraient être reproduites ?
Y/C : Oui ! Vous pouvez transmettre un livret d’accueil regroupant tout ce qu’il y a à savoir à propos de votre hébergement (accès, équipements, bons tuyaux, consignes, services à proximité…) quelques jours avant leur arrivée. Après un long voyage, on n’a pas toujours l’énergie d’absorber plein d’informations de la part de celui ou celle qui nous accueille ! Donc : anticipez et faites simple !
Interview de Gaëlle POIRION, du Clos d’Audio à RIOLS
Séverine DELACROIX, CPIE du Haut-Languedoc
Séverine : Vous êtes exemplaire sur le territoire du Minervois au Caroux en matière de gestion de déchets. Aussi, on voudrait savoir ce que vous avez mis en place ?
Gaëlle : Dans les chambres d’hôtes où généralement les vacanciers séjournent une nuit, il y a une seule poubelle, par manque de place et aussi par souci d’esthétisme.
C’est moi qui fais le tri après leur départ.
Dans le gîte où les séjours sont plutôt d’une semaine, il y a trois poubelles, une pour les déchets ultimes, un sac de tri et un bioseau pour le compost.
Ils font eux-mêmes le tri. L’avantage, c’est qu’ils ont un Point d’apport volontaire de tri sur leur passage quand ils sortent du gîte.
Deux composteurs sont installés dans le jardin. Ils le remplissent eux-mêmes.
Comment cela est perçu ?
Le geste de tri est bien rentré dans les mœurs. Les estivants posent d’ailleurs souvent la question « c’est comment chez vous ? ». En vacances, ils continuent de se sentir concernés, les jeunes également.
Dans chaque métier, il y a des inconvénients. Quand ils partent avec la voiture pleine, avec les enfants et les bagages, ils peuvent vous laisser leur poubelle. Ça fait partie de notre métier de gérer ces aspects et de faire le tri.
C’est un peu comme si vous refaisiez votre lit avant de quitter l’hôtel.
Est-ce que vous avez rencontré des difficultés particulières ?
Trier les poubelles des autres pour faire le tri, ce n’est pas toujours « ragoutant » mais ça fait partie des tâches de l’hôtellerie.
Techniquement, pour mon compost, je n’ai pas assez de broyat et trop de déchets de cuisine. Et finalement, je n’ai pas de potager par manque de temps et je ne l’utilise pas.
On en a profité pour échanger des conseils pour son compost. Celui-ci peut aussi s’évacuer au pied du fruitier.
Et comme beaucoup de monde, je suis confrontée au suremballage des industriels.
Comment avez-vous eu l’idée de mettre ça en place ?
Par valeurs et par convictions ! Je klaxonne quand des gens jettent des déchets par la fenêtre. Je ne pourrais pas ne pas le faire !
Quelles ont été vos motivations ?
Toujours mes valeurs.
Pour vous donner un exemple, je garde tous les sachets en papier des croissants et du pain, je les froisse et ça fait d’excellents allume-feux pour l’hiver !
D’ailleurs, pour poursuivre sur les emballages, je privilégie les sacs en papier plutôt que les sacs en plastique dits biodégradables.
Au passage, on confirme que les sacs biodégradables, ne le sont que dans certaines conditions de recyclage industriel.
Est-ce que vous avez des conseils pour vos collègues pour convaincre vos hôtes ? des astuces qui pourraient être reproduites ?
Quand quelque chose me dérange dans la vie, je choisis de prendre du recul, d’analyser et de me demander pourquoi cela me dérange et si c’est vraiment dérangeant.
Ok, c’est comme ça, les clients partent le samedi en laissant les poubelles. On peut toujours mettre le sac de tri dans sa voiture et on aura bien l’occasion de s’arrêter aux Points de tri, si ce n’est pas aujourd’hui, c’est demain.
Plutôt qu’une astuce, ce serait une idée à soumettre à la Communauté de communes ; ce qui faciliterait la tâche aux professionnels, ce serait une affiche A4 ou A3, plastifiée, qu’on pourrait mettre dans les chambres et le gîte et qui expliquerait « ici, on trie comme ça : », avec pourquoi pas un plan avec tous les Points d’apport volontaire situés sur la commune.
Vous savez, comme les plans avec le rond rouge « vous êtes ici » !
D’ailleurs, ce serait bien qu’au niveau national, on puisse avoir tous les points de tri disponibles sur Google Maps. Vous devriez contacter le Ministère de l’écologie à ce sujet ! J
Pour ce qui est de la Comcom du Minervois au Caroux, on a bien entendu cette suggestion et on vous en parle dans un prochain numéro !
Interview de Mireille et Pierre-Yves, Camping Le Vernis, à AZILLANET
Odile FLEURY, Aphyllante Environnement
Le Camping du Domaine Le Vernis est un site écoresponsable grâce à l’engagement de Mireille et Pierre- Yves.
Propriétaires et gestionnaires du camping « Le Vernis », situé sur la commune d’Azillanet, dans le Parc Naturel du Haut- Languedoc, Mireille et Pierre- Yves ont réussi à préserver un écrin de verdure dans la garrigue.
Le compostage ? Ils le pratiquent depuis plus de 10 ans !
Arrivés de Bretagne où cette pratique était chose courante, ils ont aussitôt eu à cœur de mettre en place un bac à compost au camping, non seulement pour leur usage personnel et la logistique du lieu mais aussi à destination des clients.
Ils déposèrent également des poubelles de tri sélectif à l’entrée du camping, au bord de la route, afin que tout un chacun participe à cette démarche de réduction des déchets dès l’arrivée sur place.
Un nouvel emplacement est déterminé quelques années plus tard, en collaboration avec la Communauté de Communes du Minervois et des bacs de collecte supplémentaires sont installés, en collaboration avec la nouvelle « Communauté de Communes du Minervois au Caroux ».
Accessible à l’entrée mais dans l’enceinte du camping, il permet dorénavant d’éviter les dépôts sauvages des passants. Plus proche des emplacements résidentiels, il incite davantage les vacanciers à y déposer leurs déchets.
– « Au départ, nous avions même posé des poubelles de tri dans les allées. Je les collectais et les rassemblais en un point central, une fois par semaine, et le camion venait chercher les déchets. Puis, nous nous sommes rendu compte que c’était beaucoup de travail pour peu de résultat. Les clients mélangeaient les déchets dans les deux poubelles et je devais généralement refaire le tri… » Explique Pierre- Yves.
– « Nous avons alors tout rassemblé sur un même endroit et constaté que le tri était mieux effectué. Enchaîne Mireille- Il y a aussi un point compost au niveau des sanitaires (vidé ensuite dans le composteur principal). Il est bien utilisé par les vacanciers qui viennent faire leur vaisselle, j’y ai ajouté des petites poubelles de tri. »
Ajoutez à cela les petits seaux à compost distribués à l’accueil et les poubelles « vides- poches », au niveau des parkings, et le dispositif organisé par Pierre- Yves et Mireille porte ses fruits.
Le site principal de recueil des déchets comporte actuellement six bacs à compost attenants aux colonnes de tri sélectif dont une pour le verre, deux pour le papier et les emballages, deux poubelles pour les autres ordures ménagères. Seul bémol, Pierre- Yves vérifie régulièrement ces dernières où il trouve encore parfois du verre…
Forts de leur expérience professionnelle cosmopolite, Mireille et Pierre- Yves ont associé des explications en plusieurs langues à la signalétique de la Communauté de communes du Minervois au Caroux ainsi que des pastilles qui mentionnent le contenu et l’utilisation de chaque composteur.
Le compost est bien suivi et mis à part certains clients en cours séjours et quelques récalcitrants passifs, les consignes de tri sont respectées par la plupart des usagers.
Selon Pierre- Yves et Mireille, « ça commence à rentrer dans les mentalités, oui, c’est mieux qu’avant ! ».
Ils précisent :
« Nous avons aussi un broyeur, nous faisons nous- même notre broyat. Nous procédons à l’élagage et à la taille des haies en automne uniquement pour éviter de gêner les nidifications au printemps. » « C’est du travail -dit encore Mireille-, mais c’est aussi un atout. Je répands ensuite compost et broyat autour des plantes, au sol, ce qui l’améliore et l’assouplit. Il y a tellement de plantes que je n’ai pas suffisamment d’apports, alors je les fais tourner chaque année !
L’ensemble des mesures et consignes dispensées au Vernis est bien perçu par les usagers dont les félicitations confortent leurs hôtes dans leurs orientations écoresponsables. Constat oblige, les lieux sont très propres, agréables et bien entretenus. Pas même le moindre petit papier d’emballage de bonbons ne traîne au sol…
Certains clients disent qu’ils choisissent cette structure d’hébergement touristique en fonction de sa qualité environnementale, affichée clairement sur son site internet qui annonce : « Camping familial respectueux de l’environnement ».
Il intègre une page « Engagement écologique » et le règlement intérieur du camping stipule que « le tri sélectif est obligatoire ».
L’on peut y découvrir que le Vernis comporte une station d’assainissement planté à flux vertical, système végétal autonome de traitement des eaux usées (par filtration de roseaux et autres plantes).
Cette installation fonctionne par mouvements de pompes hydrauliques ne nécessitant pas d’électricité.
C’est un endroit riche de biodiversité, de même que le bassin (également végétalisé) adjacent à la piscine qui sert à dé-chlorer l’eau de cette dernière, où poissons rouges et Guppy éliminent les larves de moustiques !
Quelques chèvres œuvrent aussi au débroussaillage de certaines zones.
Le camping est devenu refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) depuis deux ans, de nombreux oiseaux y trouvent un habitat et s’y reproduisent.
Quant à l’éclairage, celui d’extérieur, de sécurité, est assuré par énergie solaire et celui des infrastructures communes par des leds.
Mireille et Pierre- Yves n’hésitent pas à communiquer sur leur engagement écologique et leurs choix, gages de séjours de qualité au Camping du Domaine Le Vernis.
Site internet, Facebook mais aussi et surtout dialogue, pédagogie et affichages répétés saison après saison, ils « ne lâchent rien ».
Les conseils de Mireille et Pierre- Yves ?
– « Les choses s’améliorent petit à petit, il faut toujours expliquer, être patient, pédagogue, beaucoup communiquer y compris sur le site et en plusieurs langues et surtout faciliter au maximum la vie des gens, rendre les choses très pratiques ! »
L’accueil des estivants est l’occasion de mener des échanges constructifs avec les nouveaux venus. Chaque arrivant reçoit un livret d’accueil qu’ils présentent et commentent. Disponible en cinq langues, il y figure un plan des lieux qui indique, en particulier, le repérage des endroits d’usages collectifs dont ceux de collecte des déchets. Les consignes à respecter sur le camping sont accompagnées d’un « Guide pour la gestion des déchets sur le Camping », détaillé selon les types de déchets et actualisé suivant les nouvelles dispositions en vigueur.
En conclusion, on y lit : « Ne jetez pas vos détritus dans la nature » et
« L’équipe du Camping du Domaine le Vernis vous souhaite de passer d’agréables vacances au cœur d’une nature préservée ! »
Nul doute que c’est bien le cas pour les vacanciers du Vernis qui ont la chance de bénéficier des initiatives et des efforts réalisés par Mireille et Pierre- Yves depuis de nombreuses années.
Ils sont porteurs d’une démarche environnementale suivie dont l’exemplarité n’est plus à démontrer. Leur Camping du Domaine Le Vernis est reconnu pour ses qualités par de nombreux partenaires. Il ne compte pas moins de sept labels à son actif dont la « Valeur Marque Parc » du Parc Naturel Régional du Haut- Languedoc.
Leur exemplarité environnementale, facteur d’une belle réussite, mérite fort d’être soulignée!
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